Il est vrai que les vacances d’été sont propices à l’introspection. C’est souvent un moment de détente, où l’on prend plus facilement de la distance et de la hauteur sur son environnement professionnel.
Alors pourquoi ne pas saisir cette occasion pour initier un « Auto-Coaching » et revoir ses objectifs personnels pour la rentrée ?
Et puis c’est aussi une période de rupture avec le quotidien, idéale pour initier un changement !
Tentez l’expérience, pour reprendre du poil de la bête et vous (re)motiver
Qui ne tente rien n’a rien !
Identifier ses valeurs
Pour savoir où l’on veut aller, il est bon, dans un premier temps, d’identifier ses valeurs personnelles.
En effet, se connaître est primordial pour ne pas s’égarer.
Ainsi, vous laisserez de côté, une bonne fois pour toute, cette désagréable sensation d’être parfois à côté de la plaque.
Les valeurs sont :
- Ce qui nous construit, notre squelette, soit la personne que nous sommes et notre boussole interne.
- Ce qui est fondamental pour nous, qui nous importe, que nous souhaitons au quotidien et qui est source de motivation…
- Une chose qui nous semble importante au point qu’il soit inutile d’argumenter pour s’en convaincre.
- Source de bien-être si nous les respectons.
- Ni nos besoins, ni nos devoirs mais ce qui est important pour nous et nous rend heureux
(Par exemple, faire naturellement preuve d’empathie auprès de ses amis mais en ayant également des envies de liberté. L’empathie sera notre valeur et la liberté un besoin).
Clarifier à un instant précis vos valeurs fondamentales, les nommer et vérifier dans quelle mesure vos activités personnelles et professionnelles contribuent à les honorer, constitue un premier point éclairant.
- Commencer par faire une liste de 10 valeurs, puis la retravailler en réduisant la liste pour obtenir vos trois valeurs fondamentales. Prenez votre temps, l’exercice n’est pas facile mais faites-vous confiance.
- Chaque action quotidienne étant l’occasion d’incarner ses valeurs fondamentales, lister les actions ponctuelles ou récurrentes qui contribuent à faire vivre ces valeurs; cela permet aussi de repérer là où ces dernières sont trop peu » honorées » …
- Alors justement, posez-vous cette question : sur une échelle de 0 à 10 ( 0 étant le niveau le plus bas et 10 le plus haut), à quel niveau mettez-vous en place des actions pour honorer chacune de vos 3 valeurs fondamentales ?
- Et pour celle(s) dont le niveau est insatisfaisant ( en dessous de 6 ou 7) , écrire pour chacune d’elles un plan de 3 actions pour les honorer.
Respecter ses valeurs et les honorer à chaque occasion est sûrement le chemin le plus direct vers l’accomplissement et la cohérence personnels, facteurs de motivation et de performance.
Se fixer des objectifs atteignables avec la méthode SMART
La méthode SMART permet de clarifier un objectif et de passer plus facilement de l’idée à l’action.
Une fois votre objectif définie et ritualisé, le plus dur sera fait et votre motivation aura plus de chance de rester au beau fixe… il ne vous restera plus qu’à la visualiser et lâcher prise dans le temps.
Les objectifs doivent être verbalisés toujours de manière positive, en commençant par un « je veux » et répondre aux 5 critères de l’acronyme “S.M.A.R.T” :
- Spécifique: il doit être assez précis pour que l’on comprenne sa finalité et donc à quoi va servir concrètement l’atteinte de cet objectif.
- Mesurable: vous devez pouvoir définir des indicateurs de mesure qui vous permet de mesurer le fait qu’il ait été atteint ou non.
- Ambitieux: il doit être atteignable mais pas trop facilement pour être assez motivant. Observez les ressources à votre disposition pour l’atteindre et mesurez l’effort à accomplir pour ce faire.
- Réaliste: il ne doit pas non plus être hors d’atteinte et doit pouvoir être rempli dans les conditions données. Identifiez les obstacles qui peuvent venir en bloquer l’atteinte.
- Temporellement défini: déterminer une période temporelle (date-butoir) à l’issue de laquelle vous pourrez mesurer l’atteinte de l’objectif.
Parce que des périodes personnelles et professionnelles peuvent être particulièrement pesantes, se fixer de nouveaux objectifs est un bon moyen de retrouver de la motivation et repartir de plus belle.
Et surtout, si vous n’arrivez pas à tenir vos objectifs, même après avoir appliqué ces conseils, ne baissez pas les bras, le plus important dans une résolution, c’est la motivation qu’elle procure, l’impulsion qu’elle donne quand on la prend, plus que le fait de l’atteindre réellement.
Exemple :
« je vais m’entraîner à courir le marathon de Paris d’octobre en moins de quatre heures ».
Critères SMART : l’objectif est spécifique (marathon de Paris), mesurable (en moins de quatre heures), ambitieux (quatre heures est un temps ambitieux, mais réalisable par la plupart des coureurs bien entraînés), réaliste (cette personne a établi qu’elle s’entraînerait en préparation du marathon) et temporellement défini (octobre).
Verbaliser un objectif SMART:
Mon objectif des prochaines semaines est d’arrêter de fumer
D’ici le…, je souhaite de passer de 17 cigarettes par jour à 0 cigarette par jour.
Mon objectif est d’avoir une bonne hygiène alimentaire
D’ici le…, je mangerai 5 jours par semaine des repas végétariens.
Mon objectif est de suivre une habitude sportive sérieusement avec un programme alimentaire.
D’ici le… je souhaite faire 1h30 de sport par semaine et supprimer le sucre raffiné de mon alimentation.
Analyser et relativiser ses échecs
Analyser et relativiser ses échecs quand on fait le bilan c’est bien, le faire dès qu’on en rencontre c’est encore mieux !
Personne n’aime échouer. Mais, soyons honnêtes, l’échec fait partie de la vie
Mais savoir rebondir rapidement plutôt que ressasser ses erreurs vous permettra d’avancer plus facilement dans vos projets. Le mot d’ordre : ne surtout pas se décourager !
Chaque individu commet des fautes et prend de mauvaises décisions au fil de son parcours vers son objectif.
Le secret de la réussite est donc de s’y préparer afin de savoir en tirer les leçons et de s’en faire un nouveau tremplin, pour rebondir.
C’est ainsi qu’on transforme ses échecs en réussite.
Même si l’échec a un potentiel destructeur et un potentiel constructif, c’est vous qui allez déterminer et cultiver un aspect plutôt qu’un autre, selon votre perspective, vos pensées, votre monologue intérieur et votre perception de vous-même.
Analysez les causes de l’échec pour progresser
Rien ne sert de passer à autre chose si vous n’avez pas auparavant analysé les erreurs qui vous ont conduit à vous tromper. L’une des meilleures façons de faire le point sur les éléments qui ont empêché le bon déroulement des opérations consiste à prendre le temps de se repasser le film des événements. Neuf fois sur dix, les raisons de l’échec tiennent à des points faibles qui sautent aux yeux après coup, mais que l’on n’a pas su prendre en considération dans le feu de l’action.
Cultiver son optimisme
L’optimisme est un état d’esprit, l’une des composantes de l’intelligente émotionnelle. Quand quelque chose de bon lui arrive, la personne optimiste va penser que c’est dû à ses qualités alors que la personne pessimiste va penser que c’est un hasard. A l’inverse, quand quelque chose de mauvais lui arrive, la personne optimiste va penser que c’est un hasard, alors que la personne pessimiste va penser que c’est dû à ses défauts.
Faites donc attention à vos pensées et reformulez vos pensées de manière plus optimiste.
Réflexion constructive
Dans votre vie privée ou dans votre parcours professionnel, il est important de savoir relativiser vos échecs pour éviter qu’ils n’entament votre capital confiance.
Seuls ceux qui surmontent une épreuve en sachant en tirer les leçons progressent.
Il est important de se poser des questions constructives qui permettent de tirer des enseignements, des informations et de la valeur : “Qu’est-ce que j’ai appris de cet échec ?”, “Si la situation devait se reproduire, qu’est-ce que je pourrais changer dans ma façon de faire pour obtenir un meilleur résultat ?” “Comment pourrais-je anticiper ce type de situation à l’avenir ?.
Ce qui importe réellement, c’est votre combativité, autrement dit, votre capacité à vous relever après avoir pris un coup. Vu sous un angle positif, un échec peut s’avérer un très bon stimulant ! Il peut inciter à repousser ses limites et à se dépasser.
L’essentiel est de se rappeler que l’échec est nécessaire à l’apprentissage et à l’évolution.
Comment est-ce qu’un bébé apprend à marcher ? En tombant des centaines de fois….